En France, pas moins de 700 000 cataractes sont opérées chaque année. Affection du cristallin, la cataracte est principalement due au vieillissement, mais elle peut également être d’origine traumatique. Au fil du temps, le cristallin, lentille naturelle de l’œil, s’opacifie et n’est plus en mesure d’assurer son rôle de « mise au point » des images. La chirurgie de la cataracte consiste à créer une micro-incision pour enlever le cristallin afin de le remplacer par une lentille intraoculaire. Cette chirurgie est le plus souvent réalisée en ambulatoire.
L’orbite est la cavité osseuse contenant le globe oculaire (œil). Parmi les différentes pathologies de l’orbite, nous en citerons deux :la maladie de Basedow, d’origine thyroïdienne, qui entraîne, dans un grand nombre de cas, une augmentation du volume des muscles oculomoteurs. Les tumeurs orbitaires dont les causes peuvent être multiples.
Certaines pathologies orbitaires peuvent nécessiter des interventions chirurgicales dites mutilantes comme l’énucléation (ablation totale du globe oculaire) ou l’éviscération (ablation du « contenu » de l’œil avec conservation du « blanc de l’œil » appelé sclère).
Ces deux interventions impliquent l’implantation d’une bille intra-orbitaire par le chirurgien ainsi que la mise en place d’une prothèse oculaire pour préserver l’esthétique du regard qui est, quant à elle, réalisée par l’oculariste.
Les paupières supérieures et inférieures ont pour rôle essentiel de protéger le globe oculaire (œil).
Leur fonction de protection peut être altérée par certaines pathologies telles que :
La rétine est un tissu neurosensoriel tapissant la surface interne de l’oeil.
Parmi les pathologies rétiniennes, deux d’entre elles sont particulièrement connues :
Également appelée syndrome sec, la sécheresse oculaire touche plus particulièrement les femmes et les personnes âgées de plus de 50 ans. Ce trouble fonctionnel est la conséquence d’une diminution quantitative et qualitative des larmes. Certains médicaments, certaines chirurgies (par exemple la chirurgie réfractive), la pollution sont autant de causes qui peuvent être à l’origine d’une sécheresse oculaire.
Les symptômes de cette pathologie sont variés et ils se caractérisent le plus souvent par une gêne oculaire, une irritation des yeux, une sensation de grain de sable sous la paupière et parfois même, paradoxalement, par un larmoiement. Les traitements proposés pour soigner une sécheresse oculaire sont les collyres ou gels qui sont des « larmes artificielles », ou les bouchons méatiques qui sont des prothèses en silicone servant à obstruer le point lacrymal pour empêcher l’évacuation des larmes dans les fosses nasales.
Le larmoiement est la résultante d’un déséquilibre entre, au même moment, la production et l’élimination des larmes Deux raisons expliquent ce dysfonctionnement : la production excessive de larmes que le système naturel d’évacuation n’absorbe plus (ex : les larmes de joie) ou l’obstruction partielle ou totale du canal d’excrétion des larmes que l’on appelle sténose.
Chez l’enfant, et fonction de l’importance et de la localisation de la sténose, le traitement consiste à sonder la voie lacrymale pour tenter de la « déboucher ». La mise en place, pendant un certain temps, d’une intubation lacrymo-nasale siliconée peut également être envisagée pour empêcher la sténose de se reformer.
Chez l’adulte, une technique récente consiste à dilater la voie lacrymale avec une sonde à ballonnet. Pour les cas de sténoses sévères, le chirurgien peut opter pour une intervention visant à « ré-ouvrir » le passage des larmes (DCR).
Le glaucome est une maladie de l’oeil qui provoque une diminution irrémédiable du champ de vision. Il est la conséquence de dommages au nerf optique. Le plus souvent, le glaucome est associé à la suite de l’élévation de la pression à l’intérieur de l’oeil (pression intraoculaire).
Le glaucome est une maladie oculaire qui touche surtout les personnes de plus de 45 ans. Il est dû à une montée de la pression oculaire entraînant une atteinte du nerf optique (qui envoie les informations visuelles au cerveau) et du champ visuel (espace de vision). De nombreux traitements médicaux existent, sous forme de collyres essentiellement. En cas d’échecs de ceux-ci, il faut avoir recours au laser ou à la chirurgie. Dans l’immense majorité des cas, le glaucome est contrôlable, à condition d’être régulièrement suivi par son ophtalmologiste. Le glaucome est la 2e cause de cécité dans le monde dans les pays les moins développés du monde, après la cataracte (source OPC 2012).
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